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    Tout sur la télévision, arme ultime du NOM

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    Message  Plume Mar 14 Fév - 15:39

    L'influence de la télévision sur les enfants


    La télévision est l'un des médias ayant le plus d'influence dans la vie des enfants. Ils la regardent en moyenne près de 15 heures par semaine. (Statistique Canada, 2001.
    )

    L'influence de la télé sur les enfants dépend de plusieurs facteurs : le nombre d'heures passées devant le petit écran, leur âge, leur personnalité, le fait de regarder la télé seuls ou avec des adultes et enfin les discussions qu'ils auront ou non avec leurs parents sur le contenu visionné.

    Afin de minimiser les effets potentiellement négatifs de la télé, il est important de comprendre l'influence que cette dernière peut avoir sur les enfants. Vous trouverez ci-dessous de l'information relative à certaines préoccupations.

    La violence

    Au cours des deux dernières décennies, des centaines d'études ont évalué l'influence des contenus violents sur les enfants et les jeunes. Bien qu'il soit difficile de conclure à une relation directe de cause à effet, il se dégage un consensus voulant que certains enfants peuvent être vulnérables aux images et aux messages violents.

    Les chercheurs ont identifié trois réactions possibles chez les enfants exposés à du contenu violent :


    Accroissement de la peur

    Les enfants, en particulier les filles, sont plus susceptibles que les adultes d'être représentés comme victimes de violence à la télé. Ceci peut les rendre plus craintifs à l'endroit du monde qui les entoure.

    Désensibilisation face à la violence en général
    Certains dessins animés pour enfants sont parmi les émissions les plus violentes. La violence y est présentée sous un jour comique et ses conséquences réelles sont rarement exposées.


    Augmentation du comportement agressif

    Ceci est particulièrement vrai pour les jeunes enfants, qui sont plus susceptibles d'afficher des comportements agressifs après avoir visionné une émission ou un film violent.

    Les parents devraient également porter une attention spéciale aux bulletins télévisés que leurs enfants regardent. Les études ont démontré que ces derniers craignent davantage la violence présentée aux nouvelles que celle dans n'importe quel type d'émission. Plus l'enfant vieillit, plus la peur liée aux événements réels dépeints dans les bulletins de nouvelles augmente puisqu'il est en mesure de mieux distinguer la violence réelle de celle fictive.


    Les effets sur le développement de l'enfant

    La télévision peut nuire à l'apprentissage et à la performance scolaire si elle empiète sur les activités essentielles au développement physique et mental de l'enfant. Les temps libres des enfants, particulièrement en bas âge, devraient être majoritairement consacrés à jouer, lire, explorer la nature, apprendre la musique ou pratiquer des sports.

    L'écoute de la télé est une activité passive et un facteur déterminant dans le problème de l'obésité chez l'enfant. Selon la Fondation des maladies du cœur du Canada, presque un enfant sur quatre âgé de sept à douze ans souffre d'obésité.

    Un article paru dans le magazine Scientific American intitulé « Television Addiction » examine pourquoi les enfants et les adultes trouvent si difficile d'éteindre la télé. D'après les chercheurs, les téléspectateurs ressentent en allumant la télé un effet relaxant instantané, mais qui disparaît aussitôt le petit écran éteint. Alors que les gens éprouvent généralement un regain d'énergie après une activité sportive ou récréative, ils ont tendance à se sentir vidés après une séance de télévision. « C'est là l'ironie du petit écran, rapporte-t-on dans l'article. Les gens regardent plus de télé qu'ils n'en ont l'intention même si un visionnement prolongé est moins revigorant. »

    En plus d'encourager un mode de vie sédentaire, la télévision peut également contribuer à l'obésité infantile en faisant la promotion intempestive de camelote alimentaire. Selon la Société canadienne de pédiatrie, la majorité des publicités alimentaires diffusées au cours d'émissions pour enfants vantent les repas-minute, les friandises et les céréales sucrées. Les messages d'aliments sains ne constituent que 4 % des publicités présentées. De grosses sommes d'argent sont investies dans la production de publicités susceptibles d'influencer le comportement des consommateurs.

    Le contenu sexuel

    De nos jours, les enfants sont bombardés de messages et d'images à caractère sexuel dans tous les médias (télévision, magazines, publicités, musique, films et Internet). Les parents s'interrogent souvent à savoir si ces messages sont réellement sains pour leurs enfants. La télé peut être un outil puissant pour éduquer les jeunes sur les responsabilités et les risques de leur comportement sexuel. Toutefois, ces questions sont rarement abordées de manière adéquate dans les émissions où l'on retrouve beaucoup de contenu sexuel.

    Une étude réalisée en 2001 par l'organisme américain Kaiser Family Foundation, intitulée Sex on TV, rapporte que trois émissions sur quatre aux heures de grandes écoutes contiennent des références sexuelles. Les comédies de situation remportent la palme : 84 % ont un contenu sexuel. Pourtant, une seule sur dix fait référence aux rapports sexuels protégés ou aux risques et responsabilités liés au sexe. Dans les émissions où des adolescents sont présents, seulement 17 % comportent des messages sur les rapports sexuels responsables.

    http://www.media-awareness.ca/francais/parents/television/influence_tele.cfm


    -----


    A cet article s'en ajoute un autre, sans doute le connaissez vous, mais pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, il s'agit d'un site internet qui relate les messages subliminaux dans les médias, ceux qui touchent les enfants sont d'une extrême gravité, voyez par vous même :

    http://www.lesubliminal.fr/les_exemples_visuels_025.htm



    Post anonyme sur http://novusordoseclorum.discutforum.com/t859-l-influence-de-la-television


    Dernière édition par Bardaplume le Mar 14 Fév - 15:49, édité 1 fois
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    Message  Plume Mar 14 Fév - 15:47

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    Message  Plume Mar 14 Fév - 15:52

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    Message  Plume Mar 14 Fév - 15:55


    Tout sur la télévision, arme ultime du NOM Televi10

    "Au simple bon sens et aux enquêtes plus anciennes s’ajoute désormais l‘étude publiée dans le numéro de mai de la revue scientifique Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine [...]. L’étude s’inscrit d’ailleurs dans une série d’autres articles relatifs à l’impact de facteurs aussi différents que le poids à la naissance, l’abus de drogue ou l’utilisation de certains médicaments par la mère au cours de la grossesse, la croissance au sein d’un vrai foyer, adoptif ou non plutôt que dans une institution collective, le contexte socio-économique pendant la petite enfance sur la santé, la croissance, le comportement et les performances scolaires bien plus tard. [...] L’étude longitudinale a suivi 1 314 enfants sur huit ans. Leurs parents avaient accepté d’indiquer le temps consacré à regarder la télévision par leur progéniture à 29 mois puis à 53 mois, tandis que les enseignants ont évalué les performances scolaires et psychosociales, ainsi que la santé des sujets, jusqu’au terme de l’étude.

    « Chaque heure au-delà de la moyenne (qui est de huit heures par semaine au Québec) réduit de 7% l’engagement manifesté par l’enfant en classe », explique Linda S. Pagani, chercheuse à l’Université de Montréal et au centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, qui a dirigé l‘étude. Chaque heure hebdomadaire supplémentaire infligée à un tout petit de deux ans et quelques mois se traduit également, à dix ans, par une baisse de 6% de la réussite en maths, une augmentation de 10% du risque de rejet par les camarades de classe (taquineries, agressions et insultes), une diminution de 13% de l’activité physique le week-end et de 9% de l’activité physique générale, une augmentation de 9% de la consommation de boissons gazeuses sucrées et de 10% du grignotage et enfin une hausse de 5 % de l’indice de masse corporelle à dix ans, sans compter un vrai risque pour le développement social et émotionnel. [...]

    «C’est entre la naissance et l‘âge de 5 ans qu’interviennent les débuts de réseautage dans le cerveau, très importants pour toutes sortes de processus intellectuels», ajoute Mme Pagani. Or, regarder l‘écran est une «activité intellectuelle passive», ce qu’ignorent les parents qui «prennent la télévision pour un meuble comme un autre»."

    Michel Janva

    Source

    Post de Tonino sur http://novusordoseclorum.discutforum.com/t859-l-influence-de-la-television
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    Message  Plume Mar 14 Fév - 15:57

    TV Lobotomie


    La vérité scientifique sur les effets de la télévision

    Michel Desmurget



    Tout sur la télévision, arme ultime du NOM Tvlobotomie


    Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant.

    Lubin, 3 ans, regarde la télé 2 heures par jour. Cela triple ses chances d’être en surpoids.

    Kevin, 4 ans, regarde des programmes jeunesse violents comme DragonBall Z. Cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement quand il sera à l’école primaire.

    Silvia, 7 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela augmente de plus d’un tiers ses chances de devenir une adulte sans diplôme.

    Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives. Cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.

    Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour. Cela augmente d’un tiers ses chances de développer la maladie d’Alzheimer.

    Henri, 60 ans, regarde la télé 4 heures par jour. René, son jumeau, se contente de la moitié. Henri a 2 fois plus de chances de mourir d’un infarctus que René.

    Chaque mois, les revues scientifiques internationales publient des dizaines de résultats de ce genre. Pour les spécialistes, dont fait partie l’auteur, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, l’obésité et l’espérance de vie.

    Ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l’industrie audiovisuelle et son armée d’experts complaisants. La stratégie n’est pas nouvelle : les cigarettiers l’avaient utilisée, en leur temps, pour contester le caractère cancérigène du tabac…

    19.90EUR

    Source (pour acheter ce livre à offrir à tous les jeunes parents) :

    http://www.akribeia.fr/product_info.php/products_id/1294?osCsid=8166e61c5a179040183507252d37d793



    Dernière édition par Bardaplume le Mar 14 Fév - 16:02, édité 1 fois
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    Message  Plume Mar 14 Fév - 16:00

    TERRIFIANT!!!


    Michel Desmurget sur son livre TV Lobotomie




    Michel Desmurget est docteur en neurosciences. Après avoir fréquenté plusieurs grandes universités américaines (MIT, Emory, UCSF) et avoir vécu 8 ans aux USA, il est aujourd’hui directeur de recherche à l’INSERM. Il est l’auteur de Mad in USA (Max Milo, 2008) et TV Lobotomie - la vérité scientifique sur les effets de la télévision (Max Milo, 2011).


    http://www.maxmilo.com/collections.php?manufacturers_id=82




    Michel Desmurget, TV Lobotomie.

    La vérité scientifique sur les effets de la télévision.


    Tout sur la télévision, arme ultime du NOM Desmurget

    Ce livre gagnerait sans doute le prix de la couverture la plus laide s’il existait, mais, malgré cette erreur de l’éditeur, il vaut tout de même la peine d’être lu.



    Michel Desmurget, chercheur à l’INSERM, dans TV Lobotomie, La vérité scientifique sur les effets de la télévision (Paris : Max Milo, 2011) nous propose rien de moins qu’une synthèse de tout ce que les scientifiques savent sur les liens entre la consommation télévisuelle et les attitudes, comportements, capacités, des êtres humains qui consomment de la télévision.

    Ce bilan scientifique, à partir de 4000 articles selon l’auteur, serait en fait effrayant. Plus on regarde la télévision, plus on a regardé la télévision, plus on l’a fait jeune, plus on augmente toutes choses égales par ailleurs les probabilités d’événements défavorables pour soi-même à tous les âges de la vie. De fait, pour croire aux résultats cités de cette étude, il faut fondamentalement être accessible à la pensée statistique. Comme le montre, le « débat » organisé le 7 février 2011 autour de ce livre sur Europe 1 et la réaction d’une auditrice qui cite son propre cas de téléphagie ne l’ayant pas empêchée d’être, à l’en croire, un génie, c’est un point fondamental.

    Ainsi, si l’on a accès au raisonnement en probabilité, typique en épidémiologie par exemple, Michel Desmurget établit à partir de la littérature disponible que :

    a) « la télévision est un véritable désastre ontogénétique » (p.136) (conclusion du chapitre II La télé étouffe l’intelligence, p. 71-137), autrement dit des preuves solides existent que, toutes choses égales par ailleurs, le développement intellectuel des enfants se trouve profondément affecté par la consommation de télévision, avec un effet d’autant plus fort que la consommation s’effectue massivement très jeune (dans les toutes premières années 0-3 ans). Des études montrent même qu’à cet âge précoce, le simple fait d’avoir la télévision allumée dans une pièce sans la regarder aurait des effets sur le développement intellectuel. La raison profonde de cette déficience en matière de maturation de l’intelligence ne serait pas liée à la qualité déficiente (ou non) des programmes, mais à la nature non interactive de la télévision. Dans le fond, notre chercheur retrouverait dans la littérature savante contemporaine la vérité marxienne selon laquelle la vérité de l’homme (comme de tout animal) n’est autre que la praxis, et que la télévision constitue une forme extrêmement appauvrie d’(in)activité. En tant que professeur d’université, je dois dire que la courbe historique des scores obtenues aux tests d’admission dans les universités américaines, corrélé avec un retard d’une vingtaine d’années avec la pénétration de la télévision dans les foyers (p. 92), m’a plutôt impressionné. L’auteur cite quelques exemples d’études ayant pu montrer que l’introduction de la télévision détraque les comportements enfantins, et qu’inversement, le sevrage télévisuel peut avoir des effets positifs assez rapides (si l’on valorise la réussite scolaire, le sommeil, le calme, etc.).

    b) la consommation de télévision est un facteur déterminant d’augmentation des risques de santé suivants : obésité, tabagisme, alcoolisme, sexualité mal contrôlée chez les adolescents, et j’en oublie quelques autres dont la sénescence précoce (cf. chap. III, « La télé menace la santé », p. 139-201). Sur le tabagisme par exemple, des études montrent que, pour des adolescents, le simple fait de voir des films plutôt anodins dans lesquels apparaissent massivement des cigarettes fumées par des acteurs sympathiques augmentent la probabilité de devenir soi-même fumeur. En conclusion, indirectement, la télévision tue purement et simplement, et, avant cela, coûte cher en dépenses de santé – mais rapporte beaucoup aux entreprises qui manipulent ainsi nos comportements.

    c) Enfin, la consommation de télévision rend violent et /ou anxieux (chap. IV « La télévision cultive la peur et la violence », p. 203-238). Pour l’auteur, sur le premier point, à savoir le fait de voir de la violence et de devenir en conséquence soi-même, toutes choses égales par ailleurs, plus violent et/ou indifférent à la violence, aurait atteint un tel point de consensus parmi les scientifiques que les recherches se sont ralenties sur ce point depuis quelques années. Inutile de continuer à prouver que la terre est ronde. Pour l’anxiété, due au visionnage massif de la télévision, elle s’exerce d’autant plus puissamment sur les plus jeunes esprits.

    En résumé, à en croire l’auteur, la communauté scientifique se trouve sur les divers effets négatifs de la télévision dans un consensus semblable par son ampleur que celui que connaissait cette même communauté sur les effets cancérigènes du tabac alors que l’industrie du tabac et ses affidés et idiots utiles niaient encore farouchement tout lien – avec la même difficulté donc, à savoir que cette « vérité scientifique » n’arrive pas du tout à s’imposer dans l’espace public. La plus grande partie des études citées se trouvent être nord-américaines, et l’on découvrira que, sur la foi de ces recherches, les sociétés savantes des Etats-Unis ont multiplié les avis sur les différents points évoqués, sans à ma connaissance aucun effet sur la civilisation télévisuelle de ce pays. Pisse dans ce violon, camarade savant, tu nous intéresses!

    Cependant, bien que Michel Desmurget ne fasse pas la différence, il faut distinguer deux séries d’effets : le plus grave, celui du média télévision en soi, par la passivité qu’il implique et qui s’avère en tout point imparable dans ses effets à tous les âges de la vie (point a)); et les plus remédiables, ceux qui sont liés au contenu des programmes (incitation à la malbouffe, à la violence, etc.) (point b) et c)). On peut remarquer de fait qu’il existe déjà beaucoup de règlementations pour limiter ce qui est montrable à la télévision. Par exemple, aucun pays n’autorise à ma connaissance de la vraie pornographie en clair sur des chaînes accessibles à tous; beaucoup de pays disposent d’un système de classification des œuvres selon le degré de violence; des programmes pour enfants sont conçus et diffusées; on limite ou on interdit la publicité visant les enfants, etc. ; autrement dit, sur les points b) et c), on pourrait, à la limite, imaginer de règlementer en vue d’une télévision qui éviterait les principaux écueils repérés par la recherche. Cela serait sans doute un peu ennuyeux pour beaucoup de gens (plus de séries criminelles, plus de sexe suggéré, plus de fumeurs positifs, etc.) et ressemblerait aux recommandations en la matière de la Vie (encore) catholique en 1968 – ou, au contenu de la télévision actuellement gérée par le Patriarcat de Roumanie. Comme le montre l’auteur avec soin (dans le premier chapitre I, p. 33-69), les enfants regardent en gros la même chose que les adultes; donc, à moins de supposer des parents devenus tous raisonnables et ne laissant voir à leurs enfants que ce qui est de leur âge, il faudrait revenir à un terrible degré de censure des programmes. (Dans le cas des Etats-Unis, le principe intangible de la liberté d’expression rend toute réflexion en ce sens largement caduque, mais en Europe, des avancées seraient possibles.)

    En revanche, sur le point a), la télévision en soi (quelque soit le contenu) s’avère un désastre ontogénétique pour les enfants (et, accessoirement, tend à aider les adultes à devenir sénile avant l’heure), les perspectives d’action publique me semblent plus limitées; de fait, l’objectif de l’ouvrage semble être bien essentiellement d’obtenir que les parents, prévenus par l’auteur, arrêtent de laisser la télévision à disposition de leurs jeunes enfants (cf. la conclusion en ce sens p. 246 : « pendant les cinq ou six premières années de vie, toute exposition audiovisuelle devrait être strictement proscrite par les parents tant la télévision trouble le sommeil, promeut l’obésité à long terme et interfère avec le développement intellectuel, affectif, physique et social de l’enfant. » ), et, ensuite, contrôlent strictement la qualité et la quantité de ce qui est regardé par ces derniers. Or, comme il croit pouvoir le montrer, ce sont les adultes eux-mêmes qui veulent que les (très) jeunes enfants s’intéressent à la télévision (ou à des DVD) afin d’obtenir du répit dans la lourde tâche de l’éducation qui leur incombe. Bien que n’ayant pas d’enfants, cela m’a rappelé que des amis, n’ayant d’ailleurs pas la télévision chez eux pour des raisons fort semblables à celles invoquées par l’auteur, amis avec lesquels je passais des vacances il y a quelques années, utilisaient sciemment en dernier recours la télévision (cachée jusque là dans un coin du logement) pour paralyser littéralement leur chère progéniture, plutôt remuante par ailleurs, en cas de nécessité absolue (faire les bagages et le ménage à la fin du séjour). Cela m’avait plutôt amusé à l’époque que de voir cet effet de fascination – un peu le rayon paralysant des séries télévisées de mon enfance -, mais je me rends compte à la lecture de Michel Desmurget que là se trouve largement la clé du problème. Tous les adultes n’ont pas l’énergie pour interagir tout le temps avec leur progéniture. Se passer de fait de la télévision supposerait une réorganisation des vies familiales.

    Plus généralement, si l’on admet que Michel Desmurget, chercheur à l’INSERM, a fait correctement son travail de compilation et engage ainsi sa responsabilité de savant, on peut en tirer trois conclusions.

    Tout d’abord, le peu de sympathie exprimée par quelques grands penseurs du siècle dernier à l’égard de la télévision, Karl Popper, Pierre Bourdieu, et Giovanni Sartori, pour citer des grands noms, semble recevoir une confirmation empirique forte de toutes ces études si l’on partage l’idéal d’une humanité forte et adulte.

    Ensuite, on possèderait là un exemple supplémentaire d’écart abyssal entre ce qu’exigeraient les résultats scientifiques et les pratiques socioéconomiques en vigueur. Bien qu’il ne l’ait pas calculé, l’externalité négative de la télévision comme activité sociale parait au total énorme – surtout si l’on compte les effets de long terme qui semblent étonnamment forts. Même si Michel Desmurget se montre très prudent dans ses interventions médiatiques en visant surtout à protéger les enfants d’aujourd’hui et à se présenter comme quelqu’un qui n’est pas contre la télévision en soi, la conclusion logique de son travail serait en fait une suppression pure et simple de la télévision, ou, tout au moins, dans une société de liberté d’entreprendre, la fin de tout soutien public à cette activité économique nocive. Par exemple, si la télévision en soi creuse la tombe de la performance scolaire et nous promet en plus des générations d’obèses, il n’est peut-être pas nécessaire de financer cela sur fonds publics. Ou, du moins, pourrait-on se limiter à une seule chaine exempte de tout effet nocif par le contenu et ne visant que les plus de six ans. Bien évidemment, on n’en fera rien! C’est là un aspect fascinant de nos sociétés, cette capacité à payer des gens pour savoir qu’on se détruit en faisant telle ou telle chose, tout en s’en souciant peu au total. Je pourrais aussi citer la prison comme institution criminogène, ou les deux roues comme cause de mortalité massive sur les routes. Mais, dans le fond, après tout, nous pouvons (encore) nous payer ces luxes.

    Dernier point : M. Desmurget nomme sans aménité aucune « pipeaulogue » les spécialistes des médias ou les essayistes qui nient ou minimisent les effets qu’il décrit à la suite de cette littérature qu’il a dépouillé. Son livre prend en effet parfois le ton d’un pamphlet, mais c’est sans doute un choix de sa part pour atteindre un plus vaste public qu’avec un rapport de synthèse et pour rendre le contenu moins austère. Au delà des termes dépréciatifs utilisés à l’encontre de quelques-uns cités dans l’ouvrage, je suis confondu par la divergence entre les conclusions qu’il tire à partir de cette littérature, trouvée essentiellement dans les revues de médecine, d’épidémiologie, de psychologie, et ce que j’avais perçu comme le consensus présent des spécialistes des médias, qui insistent plutôt sur les filtres sociaux à la réception, sur le côté anodin de toute ces contenus. Par exemple sur le cas de la violence et de la sexualité, l’écart me parait énorme. Il est vrai que le souhaitable que dessine en creux le consensus scientifique auquel se réfère Michel Desmurget ressemble fort à la bonne vieille morale éducative de la bourgeoisie catholique du début du siècle dernier. L’auteur s’en défend et s’en amuse même parfois, mais il reste qu’il casse totalement le lien entre « progressisme » (entendu comme recherche de l’autonomie pleine et entière de l’individu) et « libéralisme culturel » (entendu ici comme extension du domaine du montrable). Finalement, cela voudrait dire que des films-culte comme Pulp Fiction ou simplement Avatar sont porteurs de maux pour les jeunes qui en sont les plus friands consommateurs. Si la violence, le sexe et le tabagisme montrés aux masses adolescentes ne sont plus aussi anodins que cela, où va-t-on arriver ma brave petite dame? Chez Benoit XVI? Chez les talibans? Et puis, par ailleurs, si l’on n’a plus de faits divers bien gores pour le JT, de quoi peut-on parler alors? Où sera l’émotion?


    http://bouillaud.wordpress.com/2011/02/19/michel-desmurget-tv-lobotomie-la-verite-scientifique-sur-les-effets-de-la-television/

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    Message  Plume Mar 14 Fév - 16:04


    Télévision dévoreuse d'âmes

    http://www.crom.be/article.php?id=38


    Tout sur la télévision, arme ultime du NOM Lobotomietv



    The Tube : Influence de l'écran sur le cerveau

    Un proche qui était instit avait très bien remarqué que les enfants n'ayant pas de télé chez eux avaient de bien meilleures capacités intellectuelles que les autres. (CE2)
    Ça date et aujourd'hui c'est un enfant sur combien qui n'a pas la télé ???


    Le Tube: Influence de l'écran sur le cerveau 1/4



    Le Tube: Influence de l'écran sur le cerveau 2/4



    Le Tube: Influence de l'écran sur le cerveau 3/4



    Le Tube: Influence de l'écran sur le cerveau 4/4


    posté par Nex sur http://novusordoseclorum.discutforum.com/t859p15-l-influence-de-la-television
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    Message  Plume Mar 14 Fév - 16:07

    Une civilisation anesthésiée devant tous ces écrans

    Tout sur la télévision, arme ultime du NOM Images2klz


    Jamais les téléspectateurs n'auront autant regardé la télévision. Et partout dans le monde. C'est le constat dressé par Eurodata TV Worldwide, un département de l'institut Médiamétrie, à l'occasion de son étude " Une année TV dans le monde ".


    Contrairement à certaines prévisions, la multiplication des écrans - mobiles, ordinateurs, smartphones ou encore tablettes - n'a pas freiné l'audience de la télévision. Bien au contraire. Selon l'enquête, menée dans 80 pays auprès de 138 000 foyers, la durée d'" écoute " a augmenté de six minutes en cinq ans, pour s'établir à 3 h 10 par jour en 2010.

    Et c'est au Moyen-Orient et en Amérique du Nord que l'on reste le plus longtemps devant son téléviseur, avec une consommation quotidienne respective de 4 h 54 et 4 h 39.


    Le sport - notamment les Jeux olympiques d'hiver de Vancouver (Canada) puis la Coupe du monde de football en Afrique du Sud - a dopé cette durée.
    Ainsi, et " pour la première fois, la consommation de la télévision a dépassé les cinq heures par jour aux Etats-Unis en février 2010 - avec la retransmission - du Super Bowl ", note Jacques Braun, vice-président d'Eurodata TV Worldwide. La finale du championnat de football américain a alors établi un record historique, sur CBS, avec 106,7 millions de téléspectateurs pour 69 % de parts d'audience. Très loin devant la cérémonie des Oscars, qui n'a réuni " que " 42 millions de téléspectateurs.

    En Europe, le temps passé devant la télévision a bondi de 17 minutes au Royaume-Uni et de 11 minutes en Allemagne, par rapport à 2009, pour atteindre respectivement 4 h 02 et 3 h 43 par jour. Avec sept minutes supplémentaires en 2010 pour 3 h 32 quotidiennes, la France se situe encore assez loin des pays les plus téléphages.

    L'enquête de Médiamétrie montre surtout la montée en puissance de la Chine. A l'avenir, elle devrait dominer les classements des audiences. Déjà, la diffusion du Nouvel An chinois, le 13 février 2010, a établi un record mondial en la matière (240 628 000 de téléspectateurs).
    L'engouement des Chinois pour le football laisse d'ailleurs entrevoir de nouveaux records. En juillet 2010, " lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud, un match opposant l'Allemagne à l'Argentine, malgré l'absence de l'équipe nationale et le décalage horaire, a attiré 54,5 millions de téléspectateurs ", pointe M. Braun. Sport roi de la télé, le football a décroché en 2010 la meilleure audience dans... vingt et un pays.

    Les programmes de télé-réalité sont aussi les grands gagnants, selon l'étude de Médiamétrie. En un peu plus d'une décennie, ce genre télévisuel aura imposé sa domination sur le petit écran. Pour la première fois, les divertissements, portés principalement par la multitude d'émissions produites à base de télé-réalité, sont passés devant la fiction.
    " La télé-réalité s'est infiltrée dans tous les genres de programmes et sur toutes les chaînes, privées comme publiques ", constate M. Braun. Ce déferlement de télé- crochets, tel " America's Got Talent ", aux Etats-Unis, rebaptisé sur M6 " Vous avez un incroyable talent ", ou de jeux d'enfermement comme " Big Brother " aux Pays-Bas ou " Secret Story " en France, a raflé 40 % des meilleures audiences, hors sport, à travers le monde.

    http://au-bout-de-la-route.blogspot.com/2011/03/une-civilisation-hallucinee-devant-tous.html
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    Message  Plume Mar 14 Fév - 16:09

    Le temps de cerveau disponible


    Tout sur la télévision, arme ultime du NOM Tempsdecerveaudisponibl


    " Il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation (...) de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages.
    "Patrick Le Lay, PDG de TF1


    Cruauté, violences psychologiques et sexuelles, humiliations : la téléréalité semble devenue folle. Son arrivée au début des années 2000 ouvrait une nouvelle ère dans l'histoire de l'audiovisuel. Cinquante ans d'archives retracent l'évolution du divertissement : comment la mise en scène de l'intime, dans les années 80, a ouvert un nouveau champ, comment la privatisation des plus grandes chaînes a modifié le rapport au téléspectateur. A l'aide de spécialistes, dont le philosophe Bernard Stiegler, ce documentaire démontre comment l'émotion a fait place à l'exacerbation des pulsions les plus destructrices.
    (Diffusé sur France2 en 2010)

    Documentaire qui a quand même tendance à minimiser ou passer sous silence certains aspects du problème évoqués dans ce sujet.


    Concentré de contenu explicite mais c'est implicite vu le sujet !

    :Important:


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    Message  Plume Mar 14 Fév - 16:12

    Désentubages cathodiques

    Décryptages des arnaques de la tv



    Tout sur la télévision, arme ultime du NOM Desentubagecathodique


    Désentubages Cathodiques présente une sélection de décryptages en images des arnaques en tous genres du petit écran. La télé libre Zalea TV est interdite de diffusion par le CSA depuis Juin 2003

    Faire des recherches sur youtube et dailymotion avec "desentubage cathodique" comme mots clés Wink

    Une vidéo à se procurer ici : http://www.lesmutins.org/boutique/produit.php?ref=DVD-ZALEA&id_rubrique=1

    Ne vous arrêtez pas au générique de début, particulièrement désagréable !
    Ça commence à devenir passionnant à 02:20 cyclops



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